Le 15 novembre dernier, notre présidente accompagnée d’une bénévole a participé à une cérémonie organisée par la fondation BNP Paribas. Cet événement a clôturé la 18ème édition de leur appel à projet “Projet Banlieues” en soutien aux associations locales engagées dans la lutte contre l’exclusion.

Cette année encore, les Lucioles ont fait leur possible pour apporter un peu de lumière à ceux qui sont dans l’ombre. Nous avons ainsi réussi à convaincre le comité de la fondation de la qualité de notre engagement, ce qui nous a valu une belle surprise suite à l’invitation à la remise de prix.

La demande de subvention

La Présidente avec Carmen la super Luciole

Un dossier fut constitué auprès de la fondation BNP Paribas pour concourir et tenter d’obtenir une subvention de leur part. Six mois plus tard, nous avons assisté à la cérémonie de remise où nous avons eu l’heureuse joie de découvrir que La Balade des Lucioles avait été choisie comme “Coup de cœur ” au niveau national parmi 3 associations lauréates, arrivant ainsi au premier rang !  La fondation nous suivra ainsi durant les 3 prochaines années grâce à une aide de 3 000 € par an pour aider les sans-abri de Paris, dont le taux ne cesse d’augmenter.

L’accompagnement de la fondation BNP Paribas est pour nous une grande aide, permettant ainsi de soutenir près de 2500 bénéficiaires… et peut-être plus encore grâce à la recherche et le financement
d’un nouveau local.

Un grand merci à l’ensemble de nos partenaires et à toutes les Lucioles, toujours plus nombreuses dans leur investissement. Ce sont elles qui nous permettent d’atteindre ces objectifs. Ensemble, nous brillons plus fort.

 

Laurie

 

Marché de Noël solidaire 2023 - La Balade des Lucioles

C’est le dimanche 10 décembre qu’a eu lieu le Marché de Noël solidaire organisé par l’Association «Moi & Mes Enfants» : tiers lieu du 13ème arrondissement consacré aux familles monoparentales qui propose ateliers, garderie, co-working et autres instants d’aide et de convivialité.

La Balade des Lucioles s’est jointe pour la toute première fois à la partie dans un esprit de contribution et de partage. En amont, une collecte de jouets et vêtements avait été organisée. L’abondance des dons a pu témoigner de la générosité ambiante. Malgré une météo qui s’annonçait maussade et le temps imparti pour écouler tout le stock, la vente d’habits et d’objets d’occasion fut un succès grâce au passage de nombreuses personnes sous le pont du boulevard Vincent Auriol. Cette vente solidaire vient donc confirmer l’étude de l’Ifop selon laquelle les Français sont prêts à offrir plus de cadeaux de Noël de seconde main depuis quelques années.

L’Association «La Balade des Lucioles» proposait aussi un atelier confection de sapin de Noël en pommes de pin ainsi qu’un atelier maquillage qui n’a pas désempli. Petits rennes et princesses grimés ont pu rejoindre le Père-Noël pour la traditionnelle photographie. Les participants au marché de Noël solidaire pouvaient se délecter de boissons chaudes et autres douceurs en réconfort aux fraîches gouttes de pluie annoncées.

L’ensemble des organisateurs, ainsi que les parents et enfants ont grandement apprécié cette journée participative et solidaire où la joie des préparatifs de Noël et la bonne humeur furent au rendez-vous !

 

Cécilia

Nous l’avons régulièrement évoqué dans notre actualité …Cora fait partie de nos partenaires principaux. Nombreuses de nos collectes alimentaires ont eu lieu à l’entrée d’un distributeur des supermarchés Cora. Mention spéciale pour le Cora de Arcueil (94) qui a toujours été présent pour nous soutenir. 

C’est eux même qui nous ont suggérés récemment pour l’opération microdons.

De quoi s’agit-il? 

C’est très simple. Au moment de payer le montant de vos courses à la caisse d’un magasin, vous est-il déjà arrivé que sur le terminal de carte bleu, on vous propose d’arrondir le total au profit d’une association? Je suis sûre que oui ! 

Eh bien, du 7 au 31 mars 20232, quand vous êtes allés faire vos courses au Cora de Arcueil (94), vos petits centimes supplémentaires sont directement reversés à notre association La balade des lucioles. 

Chez nous, vous avez la garantie que le moindre centime est utilisé à 100% dans nos actions pour la mise en place et la conduction de maraudes. On parle ici, d’achat de denrées alimentaires pour compléter nos sandwiches et éventuellement des produits de première nécessité de type chaussettes, brosses à dents ou shampoing…et c’est tout. Le tout est distribué chaque semaine dans les arrondissements du 9ème, 13ème et 15ème arrondissement de Paris auprès de personnes dans le besoin. C’est du concret!

C’est une véritable bénédiction pour nous et nous en sommes très reconnaissants. 

L’opération a duré trois semaines et  la somme de 1669.25€ a été récoltée.

 

Un grand merci à Cora et ses clients. 

 

Le printemps est arrivé. Il fait de plus en plus beau et de plus en plus chaud. Nous quittons donc les températures les plus dures de l’année, notamment pour les nuits des sans-abris.

Cette année encore, les Lucioles ont pu se rendre compte à quel point l’hiver est une saison particulière en tant qu’association qui maraude. Bien que nous n’ayons pas connu de grosses tombées de neige en Ile-de-France, des chutes de températures assez importantes se sont faites ressentir. Nous sommes passés soudainement de températures plus douces que les saisons précédentes (début du mois de janvier), à des -5 degrés à partir du milieu du mois.

Quel timing ! Des couvertures tombées du ciel…

Maraude couvertures nuit - La Balade des Lucioles

Maraude couvertures nuit – La Balade des Lucioles

La Balade de Lucioles a exceptionnellement pu compter sur des dons de couvertures et de couettes à grande échelle. Une équipe de bénévoles a récupéré par l’intermédiaire de l’association Gamelles Pleines plusieurs centaines de couvertures provenant des hôpitaux de Paris.

Cela a donné lieu d’une part à une réorganisation de nos maraudes. Tout le monde a du mettre la main à la pâte pour que la distribution se fasse le plus vite possible. Quand certains bénévoles portaient des gros sacs, d’autres utilisaient des chariots. Il faut saluer la bonne humeur et la volonté des Lucioles présentes car il faut l’avouer, on aurait parfois aimé avoir plus de bras sur les parcours.

D’autre part, des maraudes différentes se sont organisées spécialement pour délivrer les couvertures. Les distributions ont pu s’effectuer par exemple hors des jours et horaires habituels. Certaines maraudes ont pu se faire plus facilement en camion ou en voiture. Cela a permit notamment de servir efficacement des groupes de 30 personnes ou encore d’étendre notre zone de recherche de bénéficiaires.

Des nouveaux bénéficiaires et des rencontres associatives

A cette occasion, en distribuant des couvertures hors de nos sentiers battus, nous avons pu rencontrer d’autres associations. Cette alliance de circonstance s’est rapidement transformée en une belle maraude complète, où chaque entité apportait ce dont les autres ne disposaient pas. Et nous les Lucioles, nous pouvions être fiers d’apporter ces couvertures à de nouveaux sans-abri.

Maraude inter associations couvertures jour - La Balade des Lucioles

Maraude inter associations couvertures jour – La Balade des Lucioles

Au total, nous aurons distribué pas moins de 300 couvertures en moins d’un mois durant nos maraudes à Paris. Ce n’est pas forcément le but de faire de gros chiffres (pour une petite structure comme la nôtre), mais ça a été une fierté de faire le lien entre des biens non gaspillés et les réels besoins des plus démunis.

Un grand bravo aux bénévoles et aux partenaires réguliers comme ponctuels.

Sans-abri dans le 13e arrondissement

Le 26 janvier 2023 s’est tenu la désormais célèbre Nuit de la Solidarité à Paris. Un événement qui permet de recenser les personnes sans abri et de mieux connaître leur situation afin d’améliorer les systèmes d’aide et de prise en charge.

Pour cette 6ème édition, pas moins de 2000 personnes ont participé à l’opération, parmi lesquels des bénévoles, des professionnels de l’action sociale ou encore des membres d’associations.

La Nuit de la Solidarité, des chiffres en hausse

Verdict, 3 015 personnes sans solution d’hébergement ont été dénombrées sur le territoire parisien ce soir là. Soit une augmentation d’environ 16% par rapport aux chiffres de la Nuit de la Solidarité de janvier 2022 (2 598 personnes).

Bien que la hausse soit réelle, ces photographies prisent à un instant T sont donc à relativiser car peu précisent sur l’année. Les mouvements de population d’un arrondissement à l’autre, d’un département à l’autre sont par exemple constants. D’autres éléments tel que l’immigration modifient quelque peu les données de la région parisienne dans son ensemble. Chez La Balade des Lucioles, nous connaissions certains bénéficiaires réguliers qui attendaient les beaux jours pour partir en Bretagne ou faire des vendanges dans le sud-ouest de la France.

L’élargissement progressif du sillonnage aux zones limitrophes à la ville de Paris devrait en outre améliorer encore l’analyse de la population.

Mais surtout, le fait de réitérer plusieurs fois l’opération dans l’année pourrait corriger le manque de précision lié à la problématique de saisonnalité des sans-abri. Ainsi, cet été 2023, une 2ème Nuit de la Solidarité aura pour la première fois lieu pour pallier cet élément.

Si vous souhaitez d’ailleurs y participer il faudra créer un compte sur le site Paris.fr lorsque les inscriptions seront ouvertes.

L’élargissement progressif du sillonnage aux zones limitrophes à la ville de Paris devrait en outre améliorer encore l’analyse de la population. N’hésitez plus  si vous êtes en banlieue !Carte 2023 des sans-abri répertoriés par arrondissement - nuit de la solidarité

Les chiffres au regard de La Balade des Lucioles

Si vous connaissez déjà notre association, vous savez sûrement que les points de départs de nos maraudes se font dans 3 secteurs différents, à savoir le 9ème, le 13ème et le 15ème arrondissement de Paris. Mais nos parcours nous amènent parfois à rejoindre certains arrondissements comme le 12ème (l’une de nos fins de parcours est à Gare de Lyon).

Nombres de sans-abri répertoriés par arrondissement.

 

9ème arrondissement de Paris

  • 93 personnes (2023)
  • 91 personnes (2022)
  • 74 personnes (2021)

 

13ème arrondissement de Paris

  • 229 personnes (2023)
  • 162 personnes (2022)
  • 204 personnes (2021)

Réaction: Concernant nos maraudes du 13ème, nous avons ressenti une hausse du nombre de bénéficiaires. Nous sommes notamment passés d’environ 120 repas distribués en moyenne à 150. En plus d’une légère hausse cyclique constatée dans l’arrondissement, nous devons additionner les personnes du secteur de la gare de Lyon (12e arrondissement) que nous sillonnons aussi.

 

15ème arrondissement de Paris

  • 133 personnes (2023)
  • 122 personnes (2022)
  • 139 personnes (2021)

Réaction : Hormis à la gare de Montparnasse que nous desservons (14e), il est vrai que les bénéficiaires de nos parcours bougent peu. Certains sont là depuis plusieurs années.  Pour autant, au vu de l’étendu de l’arrondissement, nous n’avons pas pu rencontrer toutes ces personnes.

 

Derniers chiffres pour la route

Près d’un quart des personnes ont été recensées non pas dans la rue mais dans des secteurs spécifiques. Chez La Balade des Lucioles nous n’accédons généralement pas à ces lieux durant nos maraudes. Ces chiffres sont d’autant plus intéressants qu’ils complètent notre connaissance terrain :

  • 269 personnes sur les talus du périphérique, dans des campements et dans des parcs et jardins (+30 % comparé à 2022)
  • 202 personnes dans les bois de Boulogne et Vincennes (+20 %)
  • 195 personnes dans les stations de métro et de RER de la RATP (+18 %)
  • 128 personnes dans les gares de la SNCF (+18 %)
  • 44 personnes dans des parkings (+57 %)
  • 47 personnes dans des espaces du bailleur Paris Habitat et dans les salles d’attente de l’APHP (+42 %)

 

 

C’est grâce à Benenova, qu’Henri, 20 ans, a rejoint la Balade des Lucioles. Étudiant en philosophie, surveillant dans une école primaire, il trouve encore le temps de venir au moins tous les vendredis marauder.

 

Henri, leader humaniste et philosophe

 

 

Son choix d’aider les sans-abris, n’était pas un hasard. Tout jeune déjà, il préférait être dehors au lieu de rester chez lui, et a appris à connaître le monde de la rue, ses rencontres uniques mais aussi ses dangers. Bravant sa sensibilité, il a découvert les inégalités sociales, constaté l’augmentation du nombre de sans-abris et surtout aidé comme il le pouvait.

Il sait que l’indifférence finit toujours par “tuer “, lit beaucoup de livres sur la condition humaine et c’est avec enthousiasme, régularité et de réelles convictions qu’il est très vite devenu un pilier de l’équipe du 15ème arrondissement.

Au-delà des maraudes, il passe également beaucoup de temps avec les bénéficiaires le week-end, intervient aux réunions inter-maraudes organisées par la mairie et participe aux autres actions organisées par l’association. Grâce à son expérience et son sens du dialogue, il accompagne les nouveaux bénévoles avec passion.

Aujourd’hui un peu plus encadré par l’association, Henri n’a aucun doute sur l’utilité de son engagement mais il souhaiterait faire encore plus et réfléchit d’ailleurs, une fois son cursus terminé, à s’orienter dans l’univers du social et de la solidarité.

Nous avons beaucoup de chance que nos routes se soient croisées, enrichissant ainsi une équipe très
impliquée et soudée.

 

Une collecte solidaire de produits d’hygiène pour aider les sans-abri a été organisée au sein du collège
Henri Wallon de Vigneux-sur-Seine (91) du 24 janvier au 18 février 2022 en partenariat avec La balade
des lucioles.

Trois classes (6C, 5F, 4G) et leurs professeurs principaux, sont à l’initiative de cet élan
solidaire (passage dans les salles pour expliquer le projet, affichage dans l’établissement et sur Internet…).

L’ensemble de la communauté éducative a contribué au succès de cette opération qui a permis de
recueillir sept cabas de produits d’hygiène distribués ensuite lors des maraudes sur le secteur de Cadet.
La collecte récoltée :

 

 

– 45 dentifrices et 66 brosses à dents
– 13 gels hydroalcooliques et 21 sachets de masques
– 15 boîtes de cotons / cotons tiges
– 110 shampoings ou gels douche et 24 savons
– 15 déodorants
– 20 paquets de protections hygiéniques
– 91 paquets de mouchoirs + 1 boîte
– 4 crèmes, 2 coffrets, 1 parfum

 

Merci à vous tous pour cette démarche altruiste et citoyenne.

Pour la deuxième année consécutive, l’opération « Boîtes de Noël » a eu lieu dans toute la France.

  

La Balade des Lucioles y a bien entendu de nouveau participé.

Lancée pendant le deuxième confinement, son principe est simple: des particuliers confectionnent des boîtes cadeaux à destination des sans abris, ces boîtes sont ensuite récupérées par des associations qui les distribuent.

L’opération elle-même n’est pas gérée par une organisation centralisée, mais bien par les citoyens eux-mêmes. Son succès est dû aux donateurs et à l’ensemble des bénévoles des associations qui redistribuent les boîtes.

Cette année, elle a rassemblé des milliers de donateurs et de bénévoles dans toute la France.

En ce qui concerne la Balades des Lucioles,  nos bénévoles des trois secteurs (IXe, XIIIe et XVe) ont participé à l’opération. L’initiative a eu également lieu grâce à notre collaboration avec l’association homeless plus.

Ainsi, grâce à leur implication et à un gros effort logistique, 600 boîtes ont été  récupérées et distribuées par les bénévoles de la Balade des Lucioles.

De nombreux magasins partenaires avaient acceptés de servir de relai pour que chacun y dépose leurs petites boîtes préparées avec attention et amour. Il était même possible de déposer les boîtes auprès des lucioles directement  au stand d’emballages de cadeaux de Noël mis en place pendant tout le mois de décembre au centre commercial Paddock à Romainville.

Le contenu des boîtes varie mais il contient souvent un petit mot écrit par le généreux donateur, une sucrerie, un plat, un vêtement chaud ou un produit d’hygiène. La distribution de boîtes a été très appréciée dans l’ensemble  par les bénéficiaires.

 

Merci à tous les donateurs et merci à nos bénévoles pour leur implication sans faille dans cette opération !

 

Paris, 18 Mars 2020, les rues sont vides, le temps paraît arrêté et sous un ciel aussi gris que les toits de Paris, on n’entendait plus le tumulte habituel de la capitale ni même le bourdonnement des terrasses. On ne voyait plus les gens danser à Châtelet ou chanter devant l’opéra, non, la France s’était figée. La veille, Emmanuel Macron annonça aux concitoyens que le pays se confinait et que tout le monde devrait rester chez moi pour empêcher la propagation de l’épidémie Covid-19. 

Pourtant, sur les quais de Seine, en s’approchant du Pont-Neuf, quelqu’un était dehors. Quelqu’un qui, à son réveil, ne pouvait remarquer que le silence et l’accalmie de la ville : Paris s’était tu. Cette personne, contrairement à son habitude, ne verra aucune maraudes passer pour la nourrir et lui offrir un sourire ce jour-là. Elle ne pourra pas non plus aller à la bibliothèque Pompidou, une de ses occupations habituelles. Cette personne vivra le quotidien de près de 300,000 sans-abris pendant la crise sanitaire et sociale. A commencer par un détachement de la société qui s’approfondit encore par la disparition du lien social qu’entretiennent les associations. Pour ces personnes, la visite quotidienne des maraudes est l’occasion de parler et d’avoir une interaction sociale précieuse à leurs yeux. A la place, seuls les contrôles de police viendront animer leurs journées et ainsi, ces personnes vont perdre leurs repères à l’aube d’une période d’isolement et de solitude. Les maraudes sont pour certains l’unique source de produits alimentaires et la rue l’unique chez-soi où se confiner. Par conséquent, la faim pouvait les accompagner parfois plusieurs jours avant de pouvoir la satisfaire. Au-delà de ça, ils n’étaient que très peu protégés pour faire face à l’épidémie en plus d’être peu informé. En effet, selon une étude réalisée par médecins sans frontières, les centres d’hébergements, foyers ou gymnases ne permettaient pas de protéger les habitants une fois que le virus y fait son apparition. Alors, si vous voyez cette personne, sous un pont à Paris ou ailleurs, ne tournez pas le regard et voyez ce qu’elle a traversé. Vos sourires lui ont tant manqué…

 

 

  • Le bilan

 

Selon un rapport de la fondation de l’Abbé-Pierre de 2021, le nombre de personnes sans domicile aurait doublé depuis 2012 et triplé depuis 2001. Ces chiffres mettent en évidence non seulement l’accroissement constant du nombre de personnes à la rue mais encore, le manque d’action politique face au problème. Dans ce même rapport, on observe que depuis 2017, les aides publiques au logement n’ont jamais été aussi basses alors même que la secousse créée par le Covid-19 risque de faire basculer les Français les plus précaires : plus d’un million de personnes étaient en situation d’impayés de loyers. 

D’après Julien Damon dans « La question SDF », les sans-abris seraient pour les trois quarts des sans-papiers, le plus souvent arrivés en France suite aux grands mouvements migratoires de notre siècle. D’une part, les flux de migration sont conséquents et risquent même de s’intensifier face au dérèglement climatique, aux conflits dans le monde, à la famine et la misère. D’autre part, il s’agit de personnes qui ne partagent pas la culture, la langue ou les valeurs françaises et pour qui il est difficile de communiquer ou trouver un emploi. 

Article écrit par Paul Gheereart

L’association grandie et nous sommes ravis de vous présenter les membres les plus actifs  à travers cet organigramme.

 

À l’occasion de chaque newsletter, nous vous présentons l’un·e des membres fidèles de la Balade des Lucioles. Pour la troisième édition, nous avons voulu vous présenter Aurore, luciole depuis maintenant deux ans. 

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

         Je suis Aurore, j’ai 27 ans et j’habite à Paris dans le 12ème arrondissement. Je travaille actuellement dans l’événementiel. J’ai d’abord été dans la logistique et maintenant je suis en gestion de projet.

 

Quand et comment as-tu connu La Balade des Lucioles ?

         Je connais l’association depuis presque deux ans, j’ai rejoint la balade des lucioles en août 2019 ! C’est vrai qu’on est peu nombreux à être des anciens dans l’association ! Je l’ai découverte sur Facebook, par un groupe Wanted. Je suis alors rentrée très facilement en contact avec Aurélie et j’ai commencé les maraudes dans le 13ème deux semaines après !

J’ai donc commencé à assister aux maraudes par curiosité. J’avais cette envie de faire de l’associatif, et par le passé, j’avais déjà fait un mois d’humanitaire en Inde

 

Pourquoi avoir choisi cette association ?

         Les avantages de cette association, c’est que c’est un peu comme au Mcdo : « Venez comme vous êtes ». Tu viens quand tu veux et peux, tu peux venir les mains vides ou avec plein de choses. Il n’y a presque aucune contrainte par rapport à d’autres grosses associations qui te dégoûte presque du bénévolat quand tu es jeune. Alors qu’à La Balade des Lucioles, tu peux participer dès que tu as du temps à donner. Peu importe tes moyens, ta situation, tu peux aider et ça c’est chouette ! Les bénévoles de la balade des lucioles sont souvent des étudiants ou jeunes adultes. On a souvent les mêmes emplois du temps, des études ou boulots à côté. Donc le grand avantage c’est la flexibilité !

Il y a un lien vraiment fort entre les bénévoles

En plus, il y a un lien vraiment fort entre les bénévoles. Tout le monde est sérieux et bienveillant. Je trouve les petites associations comme la balade des lucioles plus conviviale, chacun est reconnu pour ce qu’il fait, et on organise même des pique-niques entre les bénévoles pour mieux se connaître !

Enfin, je trouve que les actions de la balade des lucioles super intelligentes ! La distribution de biens permet la création de lien social, mais aussi de récupérer les invendus des boulangeries pour éviter le gaspillage.

Quel est ton rôle aujourd’hui dans l’association ? Comment y as-tu gagné en responsabilité ?

         Au départ, je faisais juste des maraudes ponctuellement. Mais l’année dernière, comme c’était calme niveau travail pour moi, j’ai eu l’opportunité de m’engager davantage dans l’association. Je suis passée d’une maraude une à deux fois par mois, à une maraude chaque semaine. Puis petit à petit, j’ai proposé mon aide à Aurélie et ai partagé mes suggestions.

Je me suis alors retrouvée à gérer pas mal de choses sur les maraudes, surtout le mercredi où je fais partie des meneuses dans le 13ème. Au niveau administratif, j’ai créé le drive de l’association. J’ai aussi apporté mon aide sur d’autres documents, ainsi que pour la rédaction de la newsletter. C’est en voyant mon implication qu’Aurélie m’a incluse dans les différents dossiers !

Ça s’est donc mis en place à la fois grâce à ma volonté de m’investir, et grâce à la capacité d’Aurélie à donner à chacun un rôle au sein de l’association. Une fois qu’on est impliqué, tout va assez vite !

Qu’est-ce que ton engagement au sein de La Balade des Lucioles t’a apporté ?

         Ça m’a d’abord encore prouvé que je suis plus faite pour le côté social, que j’aime la proximité avec les gens, échanger, donner de ma personne et de mon temps en étant utile. Et même sur le plan professionnel, ça m’apporte énormément ! Diriger l’organisation des maraudes le mercredi, faire des annonces aux bénévoles, ça m’a permis d’effacer des doutes que j’avais par rapport à mon travail. J’ai beaucoup gagné en confiance en moi !

Mon engagement m’a donc profité autant sur les plans humain, personnel et professionnel !

Depuis le début de l’année 2021, LA SNCF organise l’opération Trikot solidaire sur la ligne K allant de la crépy en Valois. Celle-ci consiste à proposer des kits à tricoter en Gare du Nord pour que les passagers tricotent des articles en laine. Avec ou sans aiguilles, de nombreux tutos étaient également disponibles sur le twitter de la ligne. Une fois les bonnets, snoods et autres accessoires d’hivers chauds réalisés, chacun peut les déposer dans l’une des gares desservies par la ligne K. 

Cette opération, en plus d’avoir une intention de divertir les passagers des trains, a également une dimension solidaire puisque les articles récupérés ont par la suite été distribués dans la rue. 

En effet, ce sont nos petites lucioles accompagnées de trois membres de la SNCF et deux journalistes qui ont jusqu’à maintenant effectué deux maraudes exceptionnelles, le 17 février et le 3 mars à proximité du quartier de gare du Nord et Gare de L’Est. 

Nous avions tout de même prévu un peu de café, madeleine, bouteilles d’eau et masques pour accompagner les dons.

Ces dons fûrent très appréciés, spécialement lors de la première maraude car ce jour là, les températures étaient particulièrement froides. 

Cette opération se poursuit encore quelques jours, nous allons donc recevoir de nouveaux dons et faire une dernière maraude prochainement pour offrir aux bénéficiaires qui en ont besoin. 

 

En tout, nous avons distribués près de 250 articles tricotés en laine.

 

L’opération a été couverte sur BFM TV, RTL et France bleu. 

L’opération Trikot Solidaire présenté au journal de BFM TV

Cette action est la première réalisée par la SNCF et ce fût un succès. Nous espérons que celle-ci se renouvellera les années suivantes. 

Nicolas De la balade des lucioles

Chaque mois, nous vous présentons l’un des membre fidèle de la balade des luciole. En cette deuxième édition de la newsletter, il nous a semblé évident d’intérviewer Nicolas qui est présent sur la maraude au départ de Cadet depuis très longtemps maintenant.

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1.Peux- tu te décrire en quelques mots?

Bonjour à tous, je suis Nicolas j’ai 38 ans et je vis en région parisienne depuis 2012 où je travaille en tant que professeur documentaliste dans un collège de l’Essonne. Je n’ai pas toujours vécu en Ile- de-France, je suis né à Brest, j’ai également vécu à Nantes et dans le Maine-et-Loire (49). Aujourd’hui je vis à Viry-Chatillon.  La vie parisienne me plait assez du fait du nombre de possibilités de sorties à faire. Quand c’était possible, je profitais de mes week ends pour aller voir du monde, faire des expositions, aller dans les parcs. La vie culturelle est vraiment très riche ici.  

2 Depuis quand fais-tu partie de l’association de la balade des lucioles et pourquoi l’as-tu rejointe? 

Fin mars ça fera 3 ans. 

Au début j’étais inscrit sur le site OVS  (On Va Sortir) et je faisais quelques sorties culturelles que le site proposait mais je savais que je voulais participer à une nouvelle action solidaire sans trop identifier  laquelle, qui rejoindrait celle qui me tenait à coeur  depuis mes 20 ans, à savoir donner mon sang régulièrement. A Nantes, j’avais déjà été sensibilisé par la situation générale des sans-abris, mais à Paris, quelque part, j’ai trouvé que la population y était bien plus indifférente et cela me gênait. Je savais que je voulais faire quelque chose. 

Un jour, j’ai vu une annonce pour participer à une maraude et je me suis lancé. A l’époque, les maraudes de Cadet se déroulaient le samedi. J’en ai fait deux d’affilée puis je suis revenu régulièrement depuis. Du fait de mon assiduité, des responsabilités m’ont été confiées au fur et à mesure. En général, je gère le parcours qui passe par les Grands boulevards.  

3.Qu’est-ce que ça t’apporte de faire partie d’une association? 

Sur le plan individuel, ça m’apporte beaucoup. Aucune démarche n’est vraiment  délibérée. Dès le début , j’ai eu le sentiment d’une démarche utile et puis au fur et à mesure, je me suis questionné sur ce que je pouvais faire de plus . L’association en elle-même a son propre rôle mais nous en tant que bénévoles on a un rôle individuel à remplir et je pense que dans l’ensemble, on se complète. 

Moi, ça m’a permis d’améliorer ma vie de tous les jours, de relativiser mes problèmes du quotidien, de me sentir utile et aussi ça m’a permis de prendre conscience de mon rôle de privilégié car en fait personne n’est à l’abri d’une telle situation. Je ne suis pas à l’abri de me retrouver dans la rue un jour et si c’était mon cas, j’aimerais que quelqu’un me tende la main. 

En plus de ça, l’asso fait des actions comme les boîtes de noël récemment , et franchement j’ai adoré l’ambiance. Une vraie bouffée d’oxygène pour les sans-abris!

En plus de cela , cette opération a vraiment marché sur le plan national. Ça fait vraiment du bien. 

4.Quel est ton rapport/attitude vis-à- vis des bénéficiaires?

J’essaie toujours d’écouter les gestes et les mots des bénéficiaires pour mieux les comprendre. C’est bien évidemment les premiers à nous dire ce dont ils ont besoin. Après certains n’expriment pas forcément de besoins, ça dépend. 

Il faut les écouter sans insister en même temps. Il faut analyser la façon dont ils communiquent avec nous. des fois ils disent non, mais au final ce n’est pas forcément un non. il faut apprendre à écouter et être vigilant. Ca s’apprend; s’adapter à chaque personnalité et chaque caractère et gêner le moins possible. 

Par exemple lorsque l’on se positionne devant un homme qui dort et que l’on est dix autour de lui. Ce n’est évidemment pas une position où il pourra se sentir à l’aise car s’il se réveille il va se sentir attaquer. C’est à nous de réfléchir à tout ça et d’être le moins intrusif possible, dans ce cas on dépose un sac le plus discrètement possible et on poursuit la maraude. 

C’est incroyable, des fois, à la fin d’une maraude, je ressens un réel sentiment de satisfaction. Certains bénéficiaires se mettent à notre place et ont de l’empathie pour nous. Ils s’inquiètent pour nous, s’ il pleut par exemple …ils inversent les rôles et nous remercient c’est assez incroyable non? 

5.Chaque association de Paris est assez limitée dans ses actions, est-ce que tu te sens frustré ? 

Au niveau de la communication, je sens qu’il y a eu beaucoup d’évolution ces derniers temps. J’ai même une  ancienne collègue  qui a entendu parler des Lucioles récemment sur une radio nationale. 

J’espère que tous les efforts produits récemment seront entendus et que cela amènera des résultats. Comme par exemple obtenir un local auprès de la mairie du 9ème arrondissement. Car aujourd’hui c’est une vraie priorité. 

Mais aujourd’hui je suis assez satisfait du chemin parcouru par l’association. Le vendredi, depuis quelques mois  on a pu mettre en place un nouveau parcours et depuis le confinement on a beaucoup de nouveaux volontaires. L’idéal serait de mettre en place un nouveau parcours le mercredi comme à place d’Italie si les conditions sont réunies pour le faire.

6.Si tu veux ajouter quelque chose . 

Je souhaite juste préciser que l’ambiance est vraiment sympathique et je ne serai pas là s’il n’y avait pas une bonne entente entre tous les volontaires. Lors d’une maraude, il n’ y a pas de question d’égo, nous sommes tous là pour une même cause et j’apprécie vraiment cet état d’esprit bienveillant et solidaire. 

Nous ne sommes pas là pour nous questionner les uns les autres , chacun a eu son parcours et chacun a ses propres motivations mais ce que je constate c’est que cette cause nous réunit. 

J’ai juste hâte que l’on puisse tous se retrouver, dans quelques semaines j’espère, autour d’un bon resto ou lors d’un pique-nique comme on avait l’habitude de faire, l’ambiance était à chaque fois chaleureuse et ça permettait de renforcer les liens et de discuter aussi avec d’autres bénévoles de l’association que l’on ne rencontre pas autrement.

Tiphaine, bénévole de la maraude du secteur Cadet,  nous fait le plaisir de raconter l’une de ses dernières maraudes en mettant l’accent sur les personnes que nous sommes amenées à rencontrer lors de nos balades.

 

Deux maraudes à mon actif à ce jour et j’en suis déjà ravie.

Ravie, en tant que luciole, d’apporter un peu de lumière, ne serait-ce qu’un court instant, à des hommes et des femmes isolé.e.s – totalement ou partiellement – de la société. 

Emue d’entendre leurs histoires, touchantes et différentes, parfois surprenantes ou quelque peu alambiquées. Pour certaines, je m’y attachais et – au fond de moi – j’essayais de comprendre ce qui ensuite a pu les faire basculer dans un quotidien quasi inhumain. Pour d’autres, l’incohérence des discours accompagnée parfois d’un petit grain de folie ou d’humour sont tels que j’en rigolais presque. Cela m’aide d’ailleurs à prendre un peu de recul pour ne pas rapidement être submergée par mes émotions (hypersensible de nature…).

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Ma première maraude m’a permis de casser un premier préjugé : il y a peu d’individus alcoolisés et agressifs. Il y a certes quelques exceptions mais il est temps d’arrêter de généraliser. 

J’ai trouvé les sans-abris globalement calmes et avenants. Quelques-uns restaient en retrait, habitués à être isolés ou honteux peut-être. D’autres souhaitaient échanger des banalités ou demandaient notre avis sur les tailles de vêtements par exemple. Et certains sont très bavards et amusants, enchainant les monologues et les blagues. 

Nous rencontrons sur nos itinéraires majoritairement des hommes, âgés en moyenne entre 50 et 70 ans (nous avons peut être tendance à les vieillir mais les conditions dans lesquelles ils vivent accentuent sûrement leurs traits physiques). Sans connaître de données chiffrées et n’étant pas experte dans le domaine de l’employabilité en France, je me demande s’il n’est pas plus difficile pour cette tranche d’âge de rebondir rapidement après une difficulté professionnelle (i.e. : licenciement ou faillite) et éviter ainsi une 

L’immigration est également un fléau, certains sans-abris parlant peu voire pas du tout le français. Un obstacle supplémentaire pour s’intégrer dans la société. 

Il semblerait que certains sans-abris ont un emploi mais dont la rémunération ne leur permet pas de trouver un logement décent. Ils ne peuvent sans doute pas remplir les nombreux critères que les propriétaires et agences immobilières requièrent dans un dossier de candidature. A contrario, certains ont un logement et bénéficient des aides étatiques en vigueur, aides qui sont malheureusement insuffisantes pour se nourrir et se vêtir convenablement.

Quant aux femmes que j’ai rencontrées, elles sont moins nombreuses. Il est rare de les trouver seules et sont souvent accompagnées d’hommes. 

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Histoires touchantes et amusantes

  1. L’enfant « fracassé » :

Homme d’origine martiniquaise, la 50aine, allongé sous quelques couvertures. Après avoir donné son avis sur la politique de certains présidents (Obama, Macron) – Il fallait se concentrer pour comprendre ce qu’il disait – il a mentionné à plusieurs reprises les maltraitances sur les enfants et répétait le terme « fracassé ». Au fur et à mesure, nous comprenions qu’il avait été « fracassé ». Nous l’avons écouté pendant un bon quart d’heure avant de partir.

Il nous adressait également des « je t’aime » entre deux discours et trois éclats de rire. 

 

  • Le fleuriste sub-urbain

Une rencontre intéressante avec un homme d’origine arabe qui parlait l’italien et le français. « Domicilié » dans le tunnel de Châtelet, j’ai été surprise par sa collection de fleurs superbement entretenues malgré l’absence de lumières. N’étant pas du tout « main verte », j’ai cherché à trouver l’astuce sans oser lui demander.  

C’est un bavard. De la géopolitique (qui, honnêtement, intéressait plutôt les garçons bénévoles) aux créations de cocktails « bien-être » miel-gingembre et épices médicinales, sa blague la plus marquante était la suivante : « si la France est riche, c’est parce que les arabes mangent du pain) – nous lui avions notamment donné une baguette ! ☺

  • L’agressive de Châtelet 

Nous étions prévenus. Ne pas s’approcher d’elle au risque de se faire insulter… Une des bénévoles a voulu tenter l’expérience et s’est dirigé vers elle. Restés éloignés, nous étions tout de même suffisamment proches pour entendre la femme crier : « c’est une heure pour dormir espèce de c****sse ». 

Nous n’avons pas insisté. 

  • Le Papi littéraire

Etant particulièrement sensible face aux sans-abris très âgés, j’ai été touché par celui-ci. Couché sur des cartons sous lesquels des livres étaient dissimulés. Un ouvrage de fiction était ouvert à ses pieds. Je lui ai demandé ses préférences littéraires et lui ai dit que je reviendrai lui donner des livres (le lendemain, j’y suis retourné à l’endroit où nous l’avions rencontré mais il n’y était plus).

  •  L’enseignant berbère-grec

Cet homme m’a également beaucoup émue. Nous l’avons d’abord rencontré sur un trottoir, en plein air avant de le retrouver à son « domicile » dans un des tunnels de Châtelet…rempli de rats (j’essayais de penser à Ratatouille). 

Hassan, originaire de Marrakech, il a vécu pendant 25 ans en Grèce. Son fils, Dionysos, habiterait là bas. Diplômé d’un bac scientifique et ancien enseignant (a priori), nous avons eu le droit à un cours particulier de grec passionnant sur les bases grecques : 

– métropole : metro = maître/ polis = ville, cité => ville-maître, ville maitresse ; 

– terme + phile : phile = ami => cinéphile : celui qui aime le cinéma ; bibliophile = celui qui aime les livres ; 

– terme + logue : logue : langue => psychologue = langage de la psyché ; podologue : podos = pied => langage des pieds, etc ; 

– mélissa = abeille ; 

– démocratie : démos = peuple/ kratos = pouvoir, puissance => la puissance du peuple ; 

 

 

 

En conclusion, cette activité solidaire que je prends très à cœur est une véritable expérience, très enrichissante pour moi et constructive humainement. 

Je pense que, le plus important pour eux, c’est de les considérer tout simplement comme des êtres humains, se mettre à leur hauteur pour échanger, les écouter et ne pas avoir pitié d’eux. Restons authentiques !  

Texte de Tiphaine L